• Résumé du chapitre 17 : La Montagne Sacrée.

    Tomek et Hannah escaladent la montagne. La rivière disparaît sous la terre , heureusement, grâce à son flair, Podcol court après un haricot que Tomek a lancé dans l'eau et il la retrouve.

    Au sommet de la montagne l'eau s'arrête dans une pierre , elle est si claire qu'on ne la voit pas , et on ne peut pas la prendre dans les mains car elle s'échappe... Seule Hannah peut en prendre une goutte qu'elle met dans sa bague ...

    Emilie, Franck , Lucine, Stéfanny

     

    [...] Ils marchèrent encore une bonne heure en priant pour que le filet d'eau ne disparaisse pas à nouveau sous la terre, mais rien de tel n'arriva et ce fut la nuit qui, une fois de plus, les obligea à s'arrêter.

    - As-tu faim? Demanda Hannah, tandis que les derniers rayons de soleil jouaient sur les cimes.

    - Non, c'est étrange mais je n'ai pas faim, répondit Tomek. On dirait que l'eau m'a rassasié. Et je ne suis pas fatigué non plus. Et toi, as-tu faim ?

    Hannah était comme lui. Elle se sentait bien et n'avait pas envie de manger. Quand la fraîcheur du soir arriva , ils se serrèrent tous les deux contre Podcol et se tinrent par la main. Avant de s'endormir tout à fait, Tomek regarda les ombres immenses qui voyageaient sur les flancs de la montagne et il se sentit oppressé par la même inquiétude que la veille: Où est donc le danger? se demandait-il. Pourquoi n'a-t-on jamais pu rapporter un peu de cette eau?

    Tout près de son oreille, le ruisselet murmura:

    - Tu le sauras bientôt, Tomek, tu le sauras bientôt... [...]

    extrait publié avec l'autorisation de jean claude mourlevat
    http://www.jcmourlevat.com/

     

     

     


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  • Résumé du chapitre 16: La rivière.

    Tomek construit un radeau pour remonter la rivière ... Il arrive devant une cascade qui monte, son radeau bascule à la renverse et il tombe dans l'eau , heureusement il sait nager ... Il voit Hannah qui arrive aussi avec un panda nommé Podcol ... ils discutent longtemps ensemble avant de dormir ... Le matin ils escaladent les rochers au bord de la cascade et découvrent au loin la Montagne Sacrée ...


    Alexandre, Aurore, Ella, Virginie, Xavier

     

    [...] Quand ils furent fatigués d'avoir tant parlé, leurs affaires étaient sèches et l'après-midi tirait à sa fin. Podcol se réveilla de sa sieste et vint se coller à Hannah dans l'espoir d'une caresse.

    •  
      • - Tu vois! Il n'y a pas plus câlin que lui!

    Tomek se demanda si on pouvait être jaloux d'un panda nommé Podcol.

    Escalader les rochers le long de la cascade fut un jeu d'enfant. Là-haut, une surprise les attendait; la végétation se faisait plus rare et la rivière ressemblait davantage à un gros ruisseau. A quelques centaines de mètres de là, elle formait un coude. Ils marchèrent jusqu'à cet endroit et découvrirent alors d'un seul coup ce que Tomek attendait depuis bien longtemps: une montagne escarpée se dressait devant eux. Les derniers rayons du soleil éclairaient encore son sommet. La montagne semblait toucher le ciel.  

      • - Comme elle est belle! murmura Hannah. On dirait une cathédrale!

      • - Oui, dit Tomek, c'est la Montagne Sacrée. La rivière s'arrête là-haut.

      • - On y va? Demanda joyeusement Hannah

      • - On y va ... répondit Tomek [...]


      extrait publié avec l'autorisation de jean claude mourlevat
      http://www.jcmourlevat.com/

     

     


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  • ( Le quotidien à Valenton )

    [...] Une fois par semaine, Muriel et Grégory vont se baigner à la piscine du centre. Inutile de dire que je les envie. J'ai toujours adoré l'eau, j'y vois un élément "ami" susceptible de m'aider à vivre avec mon handicap. Malheureusement, il faudra encore que je patiente, que mes plaies finissent de cicatriser et que les greffes se stablilisent.

    Les baisses de moral n'ont pas encore disparu. Malgré la présence de ma femme, malgré les défis que je me suis lancés et ma détermination à les mener à bien, ce n'est pas toujours le beau fixe. Un soir, alors que Muriel est en train de me faire prendre ma douche comme d'habitude, je craque.

    Ne pas pouvoir me raser sans aide, me laver sans aide, ne pas pouvoir aller aux toilettes, ni manger seul... et, par-dessus tout, ne pas pouvoir prendre mes enfants dans mes bras, les toucher avec mes mains. Je ne conçois rien de plus insupportable au monde. Je reste obsédé par l'idée que si j'avais pu garder un bras et une main, tout aurait été différent. Ce soir-là, en pleine crise, j'annonce à Muriel que je veux me jeter par la fenêtre, que je ne veux plus vivre dans ces conditions, que je veux mourir. En réponse, elle ouvre brusquement la fenêtre et me dit : " Vas-y, saute, puisque tu ne penses qu'à toi ! Et ma souffrance à moi tu y penses ? Qu'est ce qu'on fera sans toi, tous les trois ? " [...]

    Extrait du livre de Philippe Croizon:  "J'ai décidé de vivre"
    Jean Claude Gawsewitch Editeur
    Publié avec l'autorisation de l'auteur



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  •  (Nouveau départ):


    [...] Il ne faut pas croire que les handicapés relèvent des défis dans le seul dessein de recevoir l'admiration des valides, d'attirer leur attention et d'intégrer leur monde. Il est vrai que les reportages télévisés montrent souvent des exploits sportifs réalisés par des handicapés qui font dire aux valides : "C'est incroyable, d'avoir une telle volonté dans cet état ! Par comparaison, nous ne devrions pas nous plaindre de nos petits bobos."

    Ce type de raisonnement est faux d'un bout à l'autre. Un handicapé qui décide de s'en sortir va tenter de faire des choses pour supporter de vivre avec son handicap dans un milieu de valides. Disposant de possibilités d'action peu étendues, il n'a pas droit à l'échec. Par ailleurs, les valides ne doivent pas avoir honte de leurs "bobos" face aux handicapés : ces bobos il les ressentiront toujours, comme nous éprouverons notre handicap : on ne peut pas avoir prise sur l'intensité ou la "justification" d'une douleur, d'une peine ou d'un malheur.

    Il faut le dire également : il y a des handicapés qui ne s'en sortent pas, qui se laissent sombrer dans la folie, les médicaments. Certains même se suicident. Les déclics, les détonateurs, ces évènements parfois infimes qui font réagir, qui donnent le courage d'aller de l'avant, sont appelés à demeurer un mystère. Pourquoi fonctionnent-ils avec certains et pas avec d'autres? Même handicapés nous restons des êtres humains différents les uns des autres . Le handicap n'oblitère en aucun cas la personnalité . [...]

      Extrait du livre de Philippe Croizon:  "J'ai décidé de vivre"
    Jean Claude Gawsewitch Editeur
    Publié avec l'autorisation de l'auteur


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  •  

    Résumé du chapitre 15: La falaise.

    Sur l'île tout le monde veut repartir au pays des Parfumeurs , mais il faudra attendre deux mois d'avoir réparé les bateaux ... Pendant ce temps Tomek part avec l'équipage de Vaillante pour aller vendre les parfums. Le voyage se passe bien et à l'arrivée Tomek et les Parfumeurs se séparent ... et se donnent rendez-vous dans un mois pour le retour. Tomek marche pendant quatre jours, il découvre des arbres et des animaux étranges et finalement la rivière Qjar ...


    Franck, Lucine, Stéfanny

     

    [...] Tomek crut d'abord qu'il s'agissait d'un écureuil bien ordinaire mais , en l'observant mieux, il se rendit comte de l'incroyable vérité: l'écureuil ne faisait qu'un avec la branche, il en était le prolongement, il avait poussé dessus comme un fruit vivant, comme un animal-fruit... Des dizaines d'écureuils semblables occupaient d'ailleurs cet arbre. Ils dormaient en boule et c'est pourquoi Tomek les avait d'abord pris pour des fruits inconnus, mais à présent ils étaient réveillés et se balançaient au bout de leurs branches en un gracieux ballet aérien. Comment peuvent-ils bien se nourrir? se demanda Tomek, mais il n'eut pas le temps d'y réfléchir plus longtemps: une rumeur lointaine, à peine perceptible, attira son attention. C'était pareil à de l'eau qui coule. Il accéléra sa marche, le coeur battant. Etait-il enfin arrivé? Après tant et tant de peine, après tant et tant d'espoirs? La forêt s'éclaircit, il courut à travers les quelques arbres qui restaient, grimpa sur une dernière hauteur et s'y immobilisa, stupéfait.

    Une rivière coulait, paisible, sous ses yeux. Au loin, sur la droite, on apercevait l'océan d'où elle venait, et sur la gauche, à l'horizon, les premières collines vers lesquelles elle se dirigeait en silence.

    - La rivière Qjar... murmura Tomek, bouleversé. La rivière Qjar... Je l'ai trouvée [...]

      extrait publié avec l'autorisation de jean claude mourlevat
    http://www.jcmourlevat.com/


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